Et si Juliette trouvait enfin son Roméo, mais sans la fin tragique…

L’AUTEURE

Née en 1973 et mère de trois enfants, elle a commencé l’écriture après le décès de l’un de ses trois fils, atteint d’une leucémie. Pour répondre aux questions que posaient tous ceux qui se préoccupaient de Nathanaël, elle tenait un bulletin hebdomadaire. Un professeur de médecine qui suivait l’enfant lui a révélé son don de transmission et l’a encouragée à écrire.

LE RÉSUMÉ

« Lui est pompier, un héros du quotidien, solide comme un roc.

Mais pas assez pour résister à une chute de huit étages, heureusement amortie par des arbres.

Elle est infirmière.

De celles pour qui leur travail va bien plus loin que soigner les corps.

Attentive, attentionnée, elle donne aux autres sans compter ce que son propre compagnon, Laurent, lui refuse.

Ces deux êtres cabossés par la vie vont se tendre la main.

Et apprendre qu’envers et contre tout être heureux ce n’est pas regarder d’où l’on vient, mais où l’on va. »

EXTRAITS

« Elle me disait que dans toutes les décisions de la vie , on devait agir dans le respect de soi-même, et que , quand ce respect était en danger, il fallait tout faire pour le garder. Combien de femmes, aujourd’hui vivent sans se respecter, en acceptant d’être dévalorisées par leur conjoint, ou par leur patron, au quotidien, à la maison, au travail .
Combien essaient de faire mieux et encore mieux, pour plaire à ce mari qui les a séduites un jour, mais qui oublie qu’un jour ne veut pas dire toujours et que ce qu’il tient pour acquis serait complètement remis en question si seulement elles exigeaient le respect. Mais elles ont peur d’être abandonnées, d’êtres seules, parce que pour beaucoup, la solitude est insupportable. la solitude, c’est le vide, c’est la mort. »

« Les autres aiment les gens positifs et joyeux, parce que les gens positifs et joyeux leur font du bien. Ceux qui se plaignent sans arrêt ne font pas de bien. Ils ne font pas de mal mais ils ne font pas de bien. »

LE PRIX

Il est disponible à 6€95 en format poche chez AMAZON

MON AVIS

Déjà addict des histoires d’Agnès Ledig (dont vous pouvez retrouver les chroniques ci-dessous), je suis de nouveau tombée sous le charme de ce roman.

J’aime cette auteure car elle sait toucher les gens avec des sujets difficiles, tout en romançant un peu la chose pour la rendre plus facile à digérer.

Ici, à travers trois générations, elle touche à des sujets tels que le manque affectif, l’avortement, l’infertilité, mais surtout, et c’est un sujet très présent aujourd’hui : le pervers narcissique.

Ce dernier, à la fois manipulateur et sadique, capable de violence physique et psychologique, nous renvoie à des conjoint(es) incapables de fuir par peur mais surtout, par perte ou manque de confiance en soi.

J’ai souvent eu envie de détruire Laurent, qui traite Juliette (notre héroïne) comme une moins que rien, qui la rend responsable de leur difficulté à avoir un enfant, qui la force à faire des choses qu’elle refuse n lui disant que d’autre le ferait, qui la frappe, et la viole.

Ce genre de personne ne devraient pas avoir le droit de vivre, et pourtant…

Mais Juliette va rapidement s’attacher à Roméo, qu’elle va découvrir meurtri après une chute, et à qui elle va redonner envie de vivre. On s’attend donc à les retrouver amoureux et à ce que la vie soit rose, mais vous verrez que non et qu’avant ça, il va leur falloir traverser le brouillard pour mieux se retrouver.

Ce roman nous pousse à réfléchir sur nos propres vies, sur nos actions, sur nos relations, mais surtout nous ouvre un peu plus les yeux sur un monde que certains ne connaissent pas ou qui paraît facile à fuir quand on est pas concerné par le sujet.